Rue Sillem : quelle réussite !
Piétonnisation à Genève : quand l’idéal urbain dit “espace de convivialité” vire au cauchemar !
L’exemple de la rue Sillem
La transformation de la rue Sillem aux Eaux-Vives en tronçon piétonnier en 2023 visait à améliorer la qualité de vie des résidents. Or, cette politique jusqu’au-boutiste entraîne des difficultés imprévues et choquantes.
Entre incivilités, dégradations, et manque de concertation, des riverains s’interrogent sur les bénéfices réels d’un projet imposé par pure idéologie politique, et sur la gestion plus générale de l’espace urbain.
A ce jour, ils n’ont obtenu aucune réponse responsable de la part des autorités municipales, malgré des relances et un bilan plus que préoccupant.
La piétonnisation des centre-villes est souvent perçue comme une avancée majeure pour améliorer la qualité de vie urbaine : si la majorité rose-rouge-verte le pouvait, notre cité serait tout simplement interdite à la circulation motorisée, de Sécheron à la Jonction et de Frontenex au quai Capo d’Istria !
Ouf, on n’en est pas encore là, mais la bête progresse : les rues et zones piétonnes gagnent du terrain.
Cette tendance se concrétise et s’est imposée depuis les années 2005-2010 par la transformation de plusieurs rues en zones réservées aux piétons (rue Leschot, rue du Môle et rue de Berne - côté école des Pâquis, square Simon-Goulart et place Grenus, à Saint-Gervais, rue de la Tour-Maîtresse et rue du Prince en 2024, rue de la Terrassière et rue de Carouge dansun tout proche avenir, pour ne citer que celles-ci.
La doxa en Ville de Genève : mobilité «douce» et végétalisation.
Plusieurs nouveaux crédits d’un montant de plusieurs dizaines de millions ont été voté pour piétonniser encore des dizaines de rues supplémentaires, avec l’objectif déclaré de réduire la pollution, de favoriser le vélo, la marche à pied et les transports publics contre l’ennemi absolu : l’automobiliste, cet inconscient pollueur, égoïste et donc forcément irresponsable.
Vive la cohésion citoyenne, sacré programme !
Alors prenons l’exemple de la rue Sillem, puisque nous sommes eaux-viviens, petite artère résidente et innocente rejoignant la rue du Clos à celle de l’Avenir.
Après avoir remporté une demie-victoire en empêchant la fermeture totale de rue de Montchoisy à la circulation, votre association Ô Vivre Ensemble s’est battue en vain pour sauver cette rue Sillem d’une piétonnisation hasardeuse et injustifiée (décembre 2022).
Combat perdu malgré tous nos efforts : il y avait en face une autre association plutôt extrême, inféodée et soutenue par la majorité municipale verdoyante de la Ville, laquelle triompha bruyamment en obtenant ce lot de consolation.
Non satisfait de cette seule fermeture, l’association obtint ensuite de la Ville un coloriage du bitume plutôt grotesque, et ce sans la moindre mise au concours, comme la loi l’exige en général dans ce genre de circonstance.
Tout cela fut célébré à l’occasion d’un évènement festif vantant une victoire formidable pour la nouvelle citoyenneté urbaine.
Le résultat est non seulement moche et raté, mais ce qu’on pouvait craindre comme dans le quartier des Pâquis ou ailleurs s’est produit : une présence subite de consommateurs de drogue, de buveurs de rue squattant durablement «l’espace de convivialité» en toute impunité sous les fenêtres des habitants sidérés, avec son lot de saletés, de déchets, de tags et d’excréments divers.
Last but non least, des problèmes inutiles pour les véhicules de livraison.




Bref, comment faire pire ?
Retrouvez cette actu sur notre Instagram ICI !
Vous avez des remarques, des commentaires, n’hésitez pas :
contact@ovivreensemble.com